Le saviez-vous ?
Selon le portail gouvernemental Notre Environnement, un français jette en moyenne 500 kg de déchets chaque année. Sur ces 500 kg, 27% sont des déchets organiques (restes alimentaires divers, épluchures de fruits et légumes, viandes et poissons, marc de café …). Cela représente plus de 9 millions de tonnes par an de biodéchets, qui sont à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre (GES).
Alors, comment pourrions-nous réduire l’impact de ces biodéchets ? Chez EasyTri, on s’est penché sur la question !
L’incinération ? Et bien non : la combustion génère du dioxyde de carbone, notamment responsable du réchauffement climatique.
La mise en décharge ? Encore pire ! Entassés dans un milieu sans oxygène, les déchets fermentent et génèrent des émissions de méthane : un autre gaz à effet de serre, qui a un pouvoir de réchauffement 25 fois supérieur à celui du CO2.
Et la méthanisation, alors ? On pourrait récupérer ces émissions de méthane, et en faire du biogaz : c’est une énergie renouvelable vraiment prometteuse ! Oui, mais … encore très controversée. En effet, Reporterre l’explique parfaitement : selon la typologie de déchets fermentés ou encore les appareils utilisés, le biogaz peut devenir un véritable poison pour les sols et les nappes phréatiques ! C’est donc une technique qui gagne encore à être étudiée, et cadrée, avant d’être davantage utilisée.
Bref, vous l’aurez compris : aucune de ces options ne nous a semblé suffisamment efficace … alors nous avons creusé encore un peu plus. En parallèle, nous avions à cœur d’imaginer une solution locale, qui s’inscrive dans notre recherche permanente de neutralité carbone.
Alors notre solution ? La valorisation par le compostage !
On s’explique : l’idée, c’est de transformer ces matières organiques pures, en une matière valorisable : le compost. Et oui, le compost (ou digestat) répond tout à fait aux besoins d’amendements organiques des sols, surtout d’un point de vue environnemental. C’est un engrais naturel, en somme. Un bel atout, surtout dans un contexte d’appauvrissement des sols en matières organiques !
Et parce que chez EasyTri, nous ne faisons pas les choses à moitié, nous avons choisi d’investir durablement, en achetant notre propre composteur.
Ainsi, nous avons désormais la capacité de traiter 2 tonnes de déchets organiques chaque jour, et directement sur site !
C’est aussi grâce aux subventions de la région Occitanie que nous avons pu réaliser cette acquisition innovante : nous avons bénéficié du Pass Rebond, qui soutient les projets en faveur de la transition écologique et énergétique !
Comment on s’y prend pour composter ces biodéchets ?
Tout d’abord, ils sont triés séparément chez nos clients (sans leurs emballages, bien sûr). Ensuite ils sont collectés par les équipes d’EasyTri, puis insérés dans notre composteur géant, l’Eco-digesteur® ED 2T.
Ces déchets ont des textures très variées et contiennent beaucoup d’eau : ils sont donc d’abord broyés, jusqu’à obtenir une matière fine et homogène.
Ensuite, ce digestat passe par 3 cuves, pour être chauffé à différentes températures (d’abord 70°C, puis 50°C puis 30°C), afin d’obtenir un engrais sec.
Un cycle complet dure environ 24 heures, et nous permet de transformer 2 tonnes de biodéchets, en 200 kg de compost !
Et ces 200 kg de compost, comment les réutiliser ?
En local bien sûr !
On crée un cycle vertueux pour ces biodéchets : retour au sol de la matière organique, sous la forme d’un engrais naturel.
– du côté des professionnels, cet engrais peut participer à la fertilisation des sols, pour les activités de maraîchage et de cultures diverses.
– à plus petite échelle, c’est du terreau qui peut être utilisé dans un potager, un jardin d’agrément … et même pour les plantes au bureau !
Comment s’en procurer ?
Vous aimeriez bénéficier de cet engrais naturel, et contribuer vous aussi, au cycle vertueux du traitement des biodéchets ? Ce sera bientôt possible : notre compost est en cours d’analyse, et nous le proposerons très vite (petits sacs individuels, ou plus grands volumes)
Alors que vous soyez maraîcher, agriculteur, fin jardinier ou responsable en chef des plantes du bureau : n’hésitez pas à nous contacter !